vendredi 15 février 2013

The uprising of women in the arab world


Le soulèvement de la femme dans le monde arabe 

Elle a presque le visage de Joumana Haddad, qui, avec "Superman est arabe", monte au combat en première ligne contre les enturbannés, les ensoutanés et les empapillotés . 
Elle a le corps de Aliaa Magda Elmahdy, la première Femen Arabe. 
Elle a à ses pieds les tulipes de Lamia Ziadé qui pave de fleurs la voie de la nouvelle Eve Arabe. 
Elle pourrait être aussi Haïfaa Al-Mansour, la première cinéaste saoudienne, qui réalise avec "Wadjda"* l'équivalent d'un Cuirassé Potemkine pour le royaume Wahhabite.
C'est ainsi que la dialectique du collage permet de visualiser le ferment de la vraie révolution en cours chez les peuples maniant la langue du Dâd.

* Détail merveilleux, l'actrice dans le rôle de la fillette qui s'acharne à obtenir un vélo s'appelle Wa3ed Mohamed. Un nom prémonitoire pour le cinéma en Arabie Saoudite.    

mardi 12 février 2013

dimanche 3 février 2013

Michel Sleiman / Un président citoyen ?


On peut rêver !

Serait-il possible de parler d'un frémissement neuronal au pays des cèdres ? Un espoir luirait-il au fond du tunnel obscurantiste libanais ? Sans doute l'éclat des décorations du général-président, Michel Sleiman, qui s'avère avoir la stature d'un homme d'Etat en regard à ses inoubliables prédecesseurs.
Même si une nouvelle brèche sécuritaire s'est ouverte à Ersal, il a, semble-t-il, réussi jusque-là à manoeuvrer suffisamment habilement pour éviter les écueils Tripolitain, Saïdawite et autres attentats, qui auraient dû normalement faire déraper le pays dans le bain de sang inter communautaire dont certains crétins menacent encore.
Plus fort encore, il ose toucher aux racines du mal libanais en cherchant à légaliser le mariage civil.
Comment ne pas bénir son sabre si c'est pour abattre le goupillon !
Si la jeunesse libanaise veut enfin accéder à sa modernité, jouir sans entraves de sa liberté, elle ne doit pas rater cette occasion de neutraliser la capacité de nuisance des ensoutannés et enturbanés. Ils seraient capables de sonner l'hallali pour sauvegarder leur fond de commerce. Il faut tordre le cou à la religion pour laisser les individus gérer enfin leur existence, de la naissance à la mort, en passant par la circoncision, la fornication, le mariage, la procréation et la séparation (le cas échéant), sans avoir à cracher au bassinet.