Vampirite aigüe
Les peuples arabes n’auront
de présent ni d’avenir qu’une existence vampirique tant qu’ils se diront
eux-mêmes « buveurs de sang ». C’est un slogan qui parcourt depuis de trop longues années la
ceinture arabe de la planète pour signifier la fidélité au chef, au meneur, au
commandeur, au Raïs, à celui qui ordonne, celui auquel ces peuples se
soumettent.
Entendu en toute conscience une première fois au Liban dans la bouche des partisans de Cheikh Pierre Gemayel, dirigeant du parti phalangiste d’inspiration et d’expiration nazillonne. Ils lui chantaient « Cheikh Pierre ma tehtam, 3indak zelm btechrab dam », cheikh Pierre ne te fais pas de soucis tu as des hommes qui boivent le sang!
Entendu en toute conscience une première fois au Liban dans la bouche des partisans de Cheikh Pierre Gemayel, dirigeant du parti phalangiste d’inspiration et d’expiration nazillonne. Ils lui chantaient « Cheikh Pierre ma tehtam, 3indak zelm btechrab dam », cheikh Pierre ne te fais pas de soucis tu as des hommes qui boivent le sang!
Ré-entendu quelques années plus
tard à Radio Tripoli un jour que le défunt Colonel se préparait à discourir. La
foule des adorateurs chauffait la salle en scandant « Ya kaed la tchil el
ham, ne7na cherrabin el dam », Ô leader ne porte pas les soucis, nous
sommes des buveurs de sang !
Il est revenu en ces jours de printemps arabe
à Damas, dans la bouche des Chabbi7as du régime. Tout à leur ouvrage de mettre
en application ce qui aurait pu passer pour juste une imagerie excessive, ils
ont été filmés armes et poings levés en train de vociférer « Ya Bachar ma
tehtam, 3indak zelm btechrab dam » ! Ce même engagement à boire la
vie des autres pour que survive le chef.
Un comportement à mettre sans
doute au compte du modus operandi de la stratégie de l’arapède, ce gastéropode
qui s’accroche au rocher mais qui a besoin d’humidité pour que son
pied-ventouse puisse adhérer et résister à l’assaut des vagues. Les dictateurs
du type arapède font donc couler le sang pour rester collés au pouvoir et
transforment leurs hommes en vampires, pas que virtuels.
Ou, mieux encore, la stratégie de l’ara(b)pède !
RépondreSupprimerBeO