La Repubblica al Quds
Ni céleste, ni terrestre. Ni hébraïque, ni arabe. Ni juive, ni chrétienne, ni islamique. Mais tout simplement une Jérusalem républicaine laïque et libre où tous les débats et ébats seraient possibles. Où toutes les hypothèses de travail seraient admises, y compris celle de couler la ville trois fois sainte sous un gigantesque dôme de plexiglas pour neutraliser les ondes monothéistes névrotiques et suicidaires qui s'en dégagent.
On pourrait dans ce cas envisager l'établissement de couloirs transparents pour permettre aux citoyens venus des quatre coins de la République Planétaire de circuler d'un quartier à l'autre, de refaire même, s'ils le souhaitent, le chemin de croix jusqu'au Golgotha, mais sans se faire crucifier avec de vrais clous comme certains le font de par le monde, afin de se rendre compte de l'arnaque que les religieux à papillotes, en soutanes ou en turbans entretiennent depuis des siècles prenant les simples d'esprits en otages en leur promettant le paradis.
Comme cela, plus personne ne voudra verser son sang pour cet amas de vieilles et belles pierres rassemblées au hasard, plus personne n'ira se faire sauter au milieu d'autres personnes au prétexte de vouloir libérer les lieux saints.
Comme cela les dirigeants du coin se préoccuperont peut être plus de répondre à l'appel qui s'y fait entendre en ce moment, en arabe dans le texte à Tel Aviv, "acha3b yourid 3adala ijtima3iyya", le peuple veut la justice sociale, seule garante d'une coexistence pacifique entre les hommes, loin des boucheries qui saignent les habitants de la région depuis si longtemps. Cela mettrait peut-être fin à son statut de ville-vampire s'abreuvant du sang de ses enfants.
PS : Autre hypothèse si les soulèvements arabes et israélien tenaient leurs promesses on pourrait aussi rebaptiser ce collage "Hôtel de l'Univers", du nom de l'hôtel où résidait Rimbaud à Aden, et dans lequel Barack Obama, hirondelle inspiratrice de ces printemps tant attendus, aurait une suite permanente.
Obama, hirondelle inspiratrice malgré lui.
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