samedi 22 décembre 2012

Aliaa Magda Elmahdy / LPDEFPT / Le Printemps Arabe 18


Les "Femen" Arabes sont dans l'arène
Du haut de ses vingt deux printemps, la nouvelle Pharaonne d'Egypte est enfin de retour et bien vivante, contrairement aux rumeurs sur le Web qui la donnaient châtiée à mort.
Vêtue, comme pour la première fois, d'une paire de coquets bas noirs et de ses ingénues Minnies rouges, avec en plus une paire de doctes lunettes et un drapeau égyptien, elle s'est montrée nue comme le Boson de Higgs l'a créée, confirmant qu'elle était à elle seule une révolution dans la révolution.
Couronnée de gloire et de fleurs, elle est apparue nue, telle la Liberté sur les barricades, devant l'ambassade de son pays dont elle brandissait l'aigle(sse) et les couleurs, prouvant qu'elle était à elle seule un printemps dans le printemps arabe.
Plus rien désormais ne pourra empêcher les femmes arabes, iraniennes et israéliennes qui l'ont soutenue, de s'exprimer. Plus personne ne pourra empêcher les femmes partout dans le monde, d'être libres de leur corps, de leur tête et de leur cœur.
Aliaa Magda Elmahdy entre définitivement dans l'histoire, au même titre que la Kahena qui avait fait de la femme algérienne la première révolutionnaire du monde arabe.

jeudi 6 décembre 2012

Plémet / Droit de Musée pour le collage


 "100 ans, 100 collages"
Evénement hors du commun, un Siècle de collagisme vient d’être célébré à Plémet, au cœur de la Bretagne, entre Côtes d’Armor et Morbihan.
Là, dans les terres, à une heure de Rennes en direction de la gueule grande ouverte du Finistère, se trouve une bâtisse particulière. Un écrin de granite, jadis mairie de cette bourgade de trois mille âmes, devenu par l’activisme de Pierre-Jean Varet, combattant suprême d’Art Colle et de Sylvia Netcheva, maîtresse de l’Art du Crochet-collé, le premier et seul musée international du collage.
Baptisée « 100 ans, 100 collages », une exposition, on pourrait même dire une explosition s’est produite à cette occasion éclaboussant les murs de la salle des arts du collège Louis Guilloux, de la galerie et la médiathèque de la Mairie et du Musée d’Art Colle, de fragments d’imaginaires des quatre coins de la planète « création ». Des collages français, américains, canadiens, italiens, espagnols, argentins, bulgares, tchèques, libanais, etc, venant conforter l’activité prémonitoire du couper-coller dans son statut d’art trans-arts, trans-époques et transnational. Sous l’action conjuguée du créateur du site artducollage.com, des autorités municipales et d’esprits éclairés de Plémet, le Musée d’Art Colle pourrait bien devenir un épicentre sismique aussi actif que la gare de Perpignan. Un lieu immortalisé par Salvador Dali qui affirmait y avoir atteint « la plus grande et sublime hauteur spéculatrice », « une espèce d’extase cosmogonique ».