samedi 21 avril 2012

Géopsychographie du Proche-Orient


Une région bipolaire

Il y a longtemps que le Proche-Orient ne relève plus ni des politiques, ni des diplomates ni des négociateurs, ni des résolutions du Conseil de sécurité. Si l'on veut encore tenter quelque chose pour cette région sanguinolente, souffreteuse, paranoïaque, religieuse et psychorigide, il faudrait mettre sur pied une ONG humanitaire de type " PSY SANS  FRONTIERES ".  Les dirigeants de la zone auraient en effet besoin d'équipes de psy en tous genres : psychiatres, psychologues et psychanalystes pour essayer de comprendre pourquoi ils sont encore dans cet état. Quant aux populations c'est des brigades de neurologues qu'il faudrait envoyer pour enrayer les détériorations mentales qu'entraîne une existence dans les conditions dans lesquelles leurs irresponsables les font vivre. 
Un mince espoir subsiste cependant dans une prise de conscience de l'intérieur un peu comme celle surprenante qui s'est manifestée au Liban après le suicide d'une jeune éthiopienne maltraitée par son Maître-esclavagiste et en Israël avec les messages d'amour des bloggeurs opposés à une action militaire contre l'Iran .
Le drame c'est que la prise de conscience est un processus long qui nécessite un vrai travail sur soi et qui met du temps à produire ses effets, alors que c'est hic et nunc que les gens souffrent et meurent.