jeudi 29 octobre 2009

Pourquoi et comment je colle ?

Journaliste, cycliste, collagiste-allégoriste, je suis aussi flâneur et glaneur par nature, tombé par inadvertance dans le collage il y a une vingtaine d’années. Au hasard de mes longues marches entre musées, librairies et salles de cinéma, j'ai commencé par mettre mes pas dans ceux de Dada (Raoul Haussman, Hannah Hosch, Kurt Schwitters et bien d’autres), avant d’enfourcher le mien.
Après des années de copillage sauvage, je me suis mis à fabriquer ma propre matière, en images, en assemblages et en personnages pour donner libre cours à mon constant jardinage. Adepte d’une écriture automatique au doigt et à l’œil, au cutter et à la colle, j'use du collage, ce film compressé selon la formule du cinéaste collagiste russe arménien Sergueï Paradjanov, pour extraire la pierre de la  « folie en tête ».  
Parmi les chemins de traverse, caractéristiques de cet art pirate, j'ai pris le sentier de la gravure et effectué un travail que j'assimile à de la sculpture de nuages. Sur les traces de deux grands Max, Bucaille et Ernest, je viens de réaliser  la « Série Gravures », selon une technique qu’on pourrait dire de  la ligne claire en collage, associant gravures et gravures, gravures et photos voire peintures, pour le plus grand plaisir de créer et recréer.

mercredi 21 octobre 2009

Après moi le déluge

mardi 20 octobre 2009

Cadavre exquis Montsouris

Le parc Montsouris c'est le domaine
où je promène mes anomalies
où j'm décrasse les antennes
des mesquineries de la vie...

(Parc Monsouris. Jacques Higelin)

samedi 17 octobre 2009

Dadachemax

 
"Mes livres sont des collages

Vous faites au moins une exception dans votre rejet de la peinture contemporaine, puisque vous dites, dans un des textes de Regard éloigné, que vos livres sont construits comme des collages de Max Ernst.

Oui, c’est une similitude dont je me suis aperçu après coup. J’ai toujours beaucoup aimé la peinture de Max Ernst, et nous avons d’ailleurs été très liés au temps de New York. Nous formions une bande à quelques-uns. Il y avait Breton, Tanguy, Masson, Ernst… Mais c’était de ce dernier que je me sentais le plus proche, c’est lui qui m’intéressait le plus. Je crois qu’existait entre nous deux une analogie dans la démarche intellectuelle.

Claude Levi-Strauss (entretien de 1983 avec Didier Eribon publié dans Libération du 04/11/09)

jeudi 15 octobre 2009

Le cordonnier d'Ephèse

            
 
"Un pied la largeur du soleil"
                                           (Fragment d'Héraclite l'Obscur)

   

mercredi 14 octobre 2009

Felouque sur le Nil